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Et si j’embarque tous ces gens-là, qu’est-ce que nous en ferons, je vous le demande ? Moi, je transporte du bois, c’est tout. Je ne suis pas chargé de favoriser l’envahissement de l’Europe. » Cette fois, le petit officier pleurait franchement : « Vous les condamnez à mort, capitaine ! Vous n’en avez pas le droit ! » « Ah ! vous croyez ! » dit le capitaine, « eh bien ! vous vous trompez ! » Et plaçant le levier du chadburn sur « en avant toute » il ajouta, dans le téléphone-machine : « Donnez-moi le maximum de tours, s’il vous plaît ! » Au timonier, il jeta un ordre : « Comme ça, la barre, et si tu modifies ta route d’un seul demi-degré, je te flanque aux fers pour mutinerie en haute mer ! »<br />« Comme ça la barre », cela voulait dire: droit devant. Et droit devant, sous la proue du navire lancé à pleine vitesse, commençait le champ marin de fleurs noires aux pétales blancs, morts et vivants balancés par la houle comme une cressonnière humaine. À vingt-cinq nœuds, le cargo grec \"Ile de Naxos\", par la volonté de son capitaine et la passivité coupable de son équipage, perpétra en cinq minutes un millier d’assassinats. Hormis les actes de guerre, ce fut probablement le plus grand crime de l’histoire du monde jamais commis par un seul homme. 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Lorsque le soleil commençait à poindre, il vit au loin un vieillard qui puisait de l’eau au ruisseau. S’étant approché, le vagabond dit au vieil ermite:<br />-Vieil homme solitaire, fais-moi donc l’honneur de boire à tes côtés.<br />L’Ancien répondit :<br />-Te voici donc si las de vagabonder pour que tu daignes enfin boire de cette eau vive ?Tu as gravi la montagne et tu ne la vois plus désormais. Agenouille-toi et bois-donc! <br />Le vagabond bu, mais sa soif le tiraillait encore.<br />-Ô homme avisé! Mon corps est fatigué et mon âme est inquiète. J’ai tant vu, tant parcouru: tout est vain en vérité .Voici que midi me brûle mais je demeure de glace. Sur ta montagne luit l’étoile du matin dont l'éclat m’a guidé jusqu’ici.<br />-Tu n’es plein que de toi même, famélique vagabond! Ton monde est celui des magiciens et des faiseurs de prodiges, celui des nuques roides et des langues qui claquent aux palais. Tout ce que tu as bu et mangé, il te le faudra vomir, sans quoi tu ne goûteras pas de cette eau vive. Si tu es faible, c’est que ta main a trop tremblé pour terrasser le vieil homme, car c’est lui ton souverain en vérité. Ne sais-tu donc pas qu’il est vain de vouloir servir deux maîtres?<br />-Ô homme sage! Je suis venu chercher la lumière dispensatrice de vie et me faire disciple du maître de sagesse. Que sa bouche daigne m’enseigner et faire naître en moi l’homme nouveau!<br />L’anachorète répliqua :<br />-Homme sans foi, comment pourrais-tu prendre ce qu’il ne t’a été donné d’en haut? Ton cœur de pierre ne peut être transpercé ni par la flèche, ni par la lance. Comment pourrais-tu naître à nouveau si tu ne sais mourir ? Comment pourrais-tu être vivifié si ce n’est par l'Esprit? Passe ton chemin, ton heure n’est pas encore venue.<br /><br />Le vagabond pointa les yeux au ciel qui rougeoyait à son crépuscule puis se releva avec lenteur. Ses jambes flageolaient, car la terre était bien pesante à présent. Son ombre s’étendit derrière lui et le suivait tandis qu’il s’apprêtait à cheminer au versant de la montagne. A mesure qu’il descendait déclinait aussi le soleil qui disparût tout à fait, et l’ombre sans commencement ni fin s’étirait jusqu’à devenir pénombre.<br />", "to": [ "https://www.w3.org/ns/activitystreams#Public" ], "cc": [ "https://www.minds.com/api/activitypub/users/967509749979422721/followers" ], "tag": [], "url": "https://www.minds.com/newsfeed/1114304231277506560", "published": "2020-06-01T21:27:10+00:00", "source": { "content": "Sermons au vagabond.\n\n Le vagabond s’en revenait de Babylone où il n’avait pas trouvé âme qui vive. Il gravit la montagne par une sente abrupte et marcha ainsi un jour et une nuit. Lorsque le soleil commençait à poindre, il vit au loin un vieillard qui puisait de l’eau au ruisseau. 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Si tu es faible, c’est que ta main a trop tremblé pour terrasser le vieil homme, car c’est lui ton souverain en vérité. Ne sais-tu donc pas qu’il est vain de vouloir servir deux maîtres?\n-Ô homme sage! Je suis venu chercher la lumière dispensatrice de vie et me faire disciple du maître de sagesse. Que sa bouche daigne m’enseigner et faire naître en moi l’homme nouveau!\nL’anachorète répliqua :\n-Homme sans foi, comment pourrais-tu prendre ce qu’il ne t’a été donné d’en haut? Ton cœur de pierre ne peut être transpercé ni par la flèche, ni par la lance. Comment pourrais-tu naître à nouveau si tu ne sais mourir ? Comment pourrais-tu être vivifié si ce n’est par l'Esprit? Passe ton chemin, ton heure n’est pas encore venue.\n\nLe vagabond pointa les yeux au ciel qui rougeoyait à son crépuscule puis se releva avec lenteur. Ses jambes flageolaient, car la terre était bien pesante à présent. 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Une minorité ascétique et mystique acquerrait rapidement un pouvoir irrésistible sur la majorité jouisseuse et aveulie. Elle serait capable, par la persuasion ou par la force, de lui imposer d'autres forme de vie. Aucun dogme de la société moderne n'est inébranlable. »<br /><br />Alexis Carrel, L'Homme cet inconnu, 1935 ", "to": [ "https://www.w3.org/ns/activitystreams#Public" ], "cc": [ "https://www.minds.com/api/activitypub/users/967509749979422721/followers" ], "tag": [], "url": "https://www.minds.com/newsfeed/1076182142320586752", "published": "2020-02-17T16:43:37+00:00", "source": { "content": "« Il n'y aurait pas besoin d'un groupe dissident très nombreux pour changer profondément la société moderne. C'est une donnée de l'observation que la discipline donne aux hommes une grande force. Une minorité ascétique et mystique acquerrait rapidement un pouvoir irrésistible sur la majorité jouisseuse et aveulie. 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Une civilisation implique des règles fixes, une discipline, le passage de l’instinctif au rationnel, la prévoyance de l’avenir, un degré élevé de culture, conditions totalement inaccessibles aux foules, abandonnées à elles-mêmes. Par leur puissance uniquement destructive, elles agissent comme des microbes qui activent la dissolution des corps débilités ou des cadavres. Quand l’édifice d’une civilisation est vermoulu, les foules en amènent l’écroulement. C’est alors qu’apparaît leur rôle. 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De même que la plèbe n'aurait jamais pu se répandre dans tous les domaines de la vie sociale et de la civilisation s'il y avait eu de vrais rois et de vrais aristocrates, ainsi dans une société gouvernée par des hommes vraiment virils, jamais la femme n'aurait voulu ni pu emprunter la voie sur laquelle elle chemine de nos jours. Les périodes où la femme a accédé à l'autonomie, où elle a exercé un rôle prédominant, ont toujours coïncidé, dans les cultures antiques, avec des époques d'incontestable décadence. Aussi la vraie réaction contre le féminisme et contre toute autre déviation féminine ne devrait-elle pas s'en prendre à la femme, mais à l'homme. On ne peut pas demander à la femme de revenir à ce qu'elle fut, au point de rétablir les conditions intérieures et extérieures nécessaires à la renaissance d'une race supérieure, si l'homme ne connaît plus qu'un simulacre de virilité. »<br /><br />Julius Evola \" Révolte contre le monde moderne\".", "to": [ "https://www.w3.org/ns/activitystreams#Public" ], "cc": [ "https://www.minds.com/api/activitypub/users/967509749979422721/followers" ], "tag": [], "url": "https://www.minds.com/newsfeed/1071496525084225536", "published": "2020-02-04T18:24:38+00:00", "source": { "content": " « Nous avons dénoncé la décadence de la femme moderne ; mais il ne faut pas oublier que le premier responsable de cette décadence, c'est l'homme. 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