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"content": "Juste un petit texte sur une de mes passion... LES MANTRAS.<br /><br />Il y a des mots qui changent votre vie pour toujours. Il y a certaines paroles qui blessent et qui laissent une cicatrice. Il y a des mots qui adoucissent notre existence et qui nous enveloppent le cœur. Il y a aussi des phrases qu’on dirait magiques. Ils sont exprimés par certains de nos enfants ou encore par de vieux étrangers, parfois dans notre langue maternelle et parfois même dans des langages inconnus. Les termes que j’ai envie de présenter sont des mots qui ont changé ma vie avec le plus grand souffle de guérison que j’ai su laisser vibrer en moi. Ces mots sont les mantras. Anciennes combinaisons de mots provenant de la langue mystique qu’est le sanskrit, les mantras sont réputés pour contenir toutes les forces de l’univers et cela sous forme de vibrations sonores ou silencieuses.<br /><br />Il y a quelques années, le seul mantra que je connaissais, c'était le très puissant OM. Ce mantra peut sembler anodin, mais il est en fait le plus puissant de tous les mantras. Les écritures sacrées racontent qu’un seul OM exprimer avec un amour pur peut mener à la réalisation de soi et donc à connaître tous les secrets de l’existence. Il y a trois ans, je suis allé vivre dans un ashram. C’est dans ce milieu de vie que j’ai vraiment découvert ce que c’était. Les mantras sont littéralement des mots magiques. Ce n’est pas une superstition ni une supercherie. Les mots en langue sanskrit portent la vibration de la chose ou de l’élément qu’il représente, par exemple : fleur en sanskrit c’est puspa. Si l’on savait écouter la fréquence d’une fleur, c’est le son qu’elle nous chanterait à l’oreille. C’est assez intéressant, lorsqu’on découvre qu’il est donc possible de restructurer notre monde par le chant et la répétition de simples termes.<br /><br />Je dis souvent que l’écriture c’est ma passion, mais si je suis honnête avec moi-même, s’il y a une chose dont je ne pourrais jamais me passer tant que je serais en vie c’est les mantras. Je n’aurais plus aucun de mes sens et pourtant je sais que je pourrais toujours répéter des mantras même mentalement. Je ne perdrais jamais cet outil puissant, peu importe ce qui arrive. J’ai un mantra personnel qui m’accompagne chaque heure du jour et tous les jours de ma vie depuis juillet 2018. Je n’avais pas compris à ce moment-là, tout le pouvoir qui avait été remis entre mes mains. Ce mantra de courage et de douceur a réussi à m’aider à me relever des plus grandes épreuves de ma vie avec une certaine grâce. Om Sri Durgayai Namaha, c’est ma formule magique et je souhaite à tous de trouver la leur. Ceci peut être fait soit par initiation ou soit par l’entremise d’un mantra qui résonne fort dans notre cœur lorsqu’on entend son chant.<br /><br />Je vois certainement grand quand vient le temps de partager ma passion pour ce sujet. Je vois encore plus grandiose quand j’imagine tout le bien que les mantras peuvent apporter dans notre réalité. Je suis sûre que de plus en plus les gens retourneront vers la sagesse ancestrale, pour créer un monde qui prend tout son sens.",
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"content": "À toi l’enfant que je n’aurais pas ! Je t’ai vu un moment dans chacun de mes amants, même ceux que je n’ai pas regardés très longtemps. Je t’ai désiré parfois au prêt de moi et pourtant je te remercie de ne pas être venue au monde, au moins dans cette vie. Je ne sais pas de quoi aurait l’air mon univers avec toi comme un des personnages principaux et pourtant je n’ai pas choisi le chemin qui me mènerait à l’expérimenter. Je pleure parfois du fait que pour moi les rires de mon enfance ne résonnent pas plus loin que le jour de ma mort, car c’est bien la chose la plus belle en ce monde qu’un enfant qui rigole.<br /><br />À toi le bébé que je ne porterais pas. Je t’ai pourtant déjà sentie vivre en moi. J’aurais pu accueillir tes frères ou tes sœurs, mais je leur ai déjà dit Adieu avant même de leur donner la chance. J’ai choisi un chemin à contre nature de ce monde et pourtant il me semble que celle-ci est bien la mienne. Je ne dirais pas que je n’ai jamais rêvé de toi, car je me serais donc menti pour presque chaque jour de ma vie. De ma petite enfance avec mes poupées à encore hier en préparant le souper, je t’ai désiré mon bébé.<br /><br />Toute ma vie, on m’a raconté la même histoire, celle que ce serait le jour où je te tiendrais dans mes bras, que je serais enfin heureuse. On m’a bien sûr raconté différentes versions modifiées selon les étapes de ma vie, mais le dénouement restera toujours le même toi et moi against tout le mal qu’il existe dans ce monde. J’ai choisi une autre fin à mon histoire, celle que personne ne m’avait déjà racontée ni que nul autre que moi aurait l'imaginer. Il y a des moments dans la vie où les choses deviennent une évidence et toi et moi on s’est déjà rencontré des centaines de fois dans d'autres vies, mais pas cette fois-ci.<br /><br />Dans ma vie, tout est formule mathématique, une géante équation qui a toujours la même réponse, mais qui en calcul peut avoir bien des parenthèses variables. Aujourd’hui, une de cette parenthèse s’est fermée. J’ignorais que c’était possible, même si je savais que je devrais bien un jour faire ce choix. Je choisis qu’on ne se rencontre pas cette fois. Je sais que je ne suis pas la seule à t’avoir désiré. Je t’ai vue te pencher pour nous regarder lui, moi et celui-là et même lui aussi. Nous étions tellement beaux, alors je comprends que tu aies pu te glisser dans nos esprits le temps que nous nous aimions.<br /><br />S’il y a une chose que je souhaite, c’est de te voir chaque jour. Ça peut paraître étrange, car je te présente directement ici, que je n’ai pas la place ni l’espace dans ce monde pour t’accueillir, mais je t’aime plus que tout. J’espère te reconnaître avec mon cœur de maman, dans chaque personne que je rencontrerais, dès maintenant et jusque dans notre possible prochaine existence ensemble. Juste un sourire, une légère caresse, un câlin, un regard ou même une odeur lorsque je rentrais dans ma maison. Je sais déjà que tu seras au rendez-vous, car je n’aurais pas eu autant de clarté sans cette confirmation.<br /><br />S’il y a une chose que je sais, c’est que j’ai pris cette décision pour moi. Je sais qu’elle sera challenger par plus d’un, mais elle est telle. Je ne veux plus que tu sois l’apothéose possible de chacune de mes unions. Je veux mon réel bonheur et ma réalisation. Je serais bien sûr créatrice, mais d’une autre forme de vie, celle de l’art ! Il n’y aura jamais de salle de jeu dans ma demeure, puisque mon monde entier sera mon terrain de jeu. Aujourd’hui, je suis heureuse, mais comme toujours un peu nerveuse. Je suis aujourd’hui officiellement une nouvelle version de moi sans avoir besoin de toi, ni le désir d’ailleurs.<br /><br />Comment dire à la personne qu’on a le plus aimé, qu’elle n’aura existé que dans notre imaginaire et dans nos rêves maintenant dans l’histoire du passé ? Ce n’est pas simple et pourtant c’est la lettre que j’ai choisi d’écrire ce soir. À toi l’enfant que je n’aurais pas, je te remercie d’avoir pris une place dans mon esprit qui m’aura gardé en foi, celle de l’espoir d’un jour te rencontrer, à un moment donné. Maintenant, j’ai appris à m’aimer et je n’ai plus rien qui manque, j’ai envie de limiter ce qui va m’accompagner pour le reste de ma vie et un enfant n’en fait pas partie.<br /><br />C’est un choix, qui je sais, semblera injuste et parfois incompressible pour certains. C’est un choix qui ne les regarde pas. Nous sommes ce que nous sommes dans cette vie et notre amour aura et continuera à nourrir ce qu’il se doit. Et pour les curieux, non je ne suis pas enceinte, je n’ai pas eu d’avortement ou autre en ce sens. J’ai seulement eu aujourd’hui une réponse bien nette après tant d’années à me tourmenter consciemment et inconsciemment. Merci à toi qui ne m’appelleras jamais maman.<br /><br />- ZOYA<br /><br />-Image : PEXELS",
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"content": "Seul le temps pourra lire notre histoire, alors pour ce soir j'ai osé un poème sur mes ressentis du moment, tout en jouant avec la base des rythmes.\n\nPAUSE D’UNE DURÉE MOYENNE\n\nJ’oserai m’unir à toi qu’en un seul phrasé\nNe pas me détaché pour un dernier baiser\nJ’ignorai les tourments des énumérations\nPeut-être vais-je revoir le ciel de ta version\n\nGoûter au présent de nos différents\nSi tu savais tout l’amour d’un amant\nSéparé tu a osé par ta peur\nDéguster le bonheur d’une autre fleur\n\nJ’ai crié plus fort que le son\nRappelle-toi nous qui écrivions\nSilence, alors que tu fume\nComposition à l’amertume\n\nNous, comme si on existe\nPluriel sans complice\nPour revenir à l’âme\nTaper seule ma trame\n\nSans même un mot\nTelle une photo\nJuste pellicule\nPoint-virgule\n\n- Zoya\n\n",
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"content": "LE VERTIGE <br /><br />》Depuis deux jours, j’ai le vertige. Je me sens flotter sur un nuage et j’ai pour une certaine raison regardé en bas. Moi, qui sais très bien que j’ai toujours eu le vertige. Je croyais que je n’aurais plus peur, mais la sensation de malaise qui vient avec la hauteur est encore bien vive lorsque je jette un coup d’œil vers le bas, lorsque je jette un coup d’œil à la version passée de moi-même, disons. Toute ma vie, j’ai eu une peur des hauteurs et en même temps j’ai toujours aimé grimper aux arbres et sur les toits des bâtiments. J’adore la vue unique qu’il y a lorsqu’on est bien haut perché et puis cette espèce de solitude et d’équilibre intérieur que j’y retrouve. Cela bien ressenti, je ne sais pas, toutefois, comment regarder en bas sans être prise de ce foutu vertige. Ça va super bien dans ma vie en ce moment. Je ne dis pas que je suis super parfaite, mais je suis là version la plus {parfaitement moi} que j'ai été dans toute ma vie. Je me sens libre, j’ai de plus en plus confiance en mes racines comme en mes ailes. Cependant, il y a un malaise quand je regarde de haut ce que je fus jadis. Qui est-elle ? Celle que je deviens me plait. J’ai l’impression que toute ma vie, la femme que je suis a attendu d’enfin pouvoir prendre sa place et s’incarner dans ce monde. Maintenant, elle vit, maintenant, je vis. Si je suis sur un nuage, dans mon paradis, à déguster chaque journée comme un doux gâteau aux fraises et à la vanille crémeuse, j’ai mal quand j’aperçois l’ancienne version de Caroline. J’ai même parfois une certaine pitié pour elle, tellement innocente face à la vie. Je me sens déséquilibré lorsque je lui prête attention trop longtemps et c’est là que le vertige embarque. J’ai peur de tomber. Je suis désolé pour elle, mais je ne veux pas y retourner. J’ai besoin de lui dire au revoir, car ma relation avec mon passé est devenue toxique et empoisonne mes élans présents. Je voudrais lui pardonner de n’avoir pas su, mais je ne sais pas tout à fait comment. C’est facile de dire de juste la laisser partir, mais comment, comment, comment ? <br /><br /> <br /><br />》Est-ce que je serais vraiment moi sans mon attache ? Et si je m’élevais si haut dans les nuages que je ne la voyais même plus, est-ce que je saurais encore que je suis au paradis ? Saurais-je l’apprécier, mon bonheur du moment présent ? Tellement de questions, de peurs et d’excitation à la fois me traversent. Il y a des fois où j’ai tellement peur de perdre mon ancienne version de moi, de ne plus m’en souvenir que l’idée d’agir comme elle me prend. Comme pour l’honorer et lui faire croire qu’elle n’était pas si mal que ça, qu’elle avait le droit d’être comme elle a été. Alors, je m'imagine refaire certaines actions parmi les 400 coups de ma vie jusqu’ici. Parfois, j’y réfléchis… Et si j’avais tout faux en ce moment et que j’avais à me trouver un mari comme tout le monde ? Et si j’avais raison quand j’avais envie de devenir moine, c’est peut-être ça le chemin du bonheur infini ? Et si je retournais danser, peut-être que je retrouverais une nouvelle forme de ma puissance ? Et bien d’autres pensés du genre. Je ne pense jamais à retourner vers ce genre de mode de vie, mais il y a de courts instants, pour quelques minutes ou quelques heures que ça en devient presque obsédant ! Et si je suis complètement en train de me tromper, en laissant toutes ces versions de moi derrière ? Lorsque ce moment délirant passe, je me rends compte que ça va, je suis heureuse maintenant. Je sais bien que ces expériences je les ai vécues et que j’en est tiré le maximum. J’ai vraiment vécu ma vie à fond jusqu’à présent. J’ai 32 ans, mais si un jette un œil à mon curriculum vitae ou alors qu’on lit mes histoires, je pourrais facilement passer pour une femme de 60 ans. Heureusement, mon corps est resté jeune et je n'ai pas encore tout à fait mon âge. Je ne suis plus l’épouse, ni l’effeuilleuse, ni la renonçante. Je suis Caroline, la femme de personne. Je suis Caroline, expressive que par liberté et joie de vivre. Je suis Caroline, dévotionnelle envers mon bien-être et la découverte de ce monde. C’est moi en cet instant précis. <br /><br /> <br /><br />》Demain et les autres jours et mois, encore, je devrais dire adieu à cette version de moi-même. C’est triste d’y penser, car j’aime beaucoup celle que je suis maintenant, mais c’est la vie de vivre constamment des morts. C’est fou de penser que lorsqu’on meurt physiquement alors on arrête enfin de mourir et qu’on redevient éternel. La vie est un enchaînement de deuils et de naissances à l’extérieur de soi et en soi, non pas que physique, mais émotionnel et spirituel aussi. Je crois sincèrement que notre âme elle-même vie des deuils et se libère de bagages qu'elle à traîner je ne sais d’où encore ou même de quelle époque, de cette vie ou celle d’un autre temps. Plus la vie avance, plus c’est clair. Plus je monte et plus le ciel est dégagé. Que restera-t-il pour me soutenir quand je serais rendu si haut, que les nuages n’auront plus lieu d’être ? Est-ce que je serais le néant, absorbé par le tout puissant et l’infini ? Est-ce que je retournerais à la source ? J’ai légèrement mal au cœur. J’ai toujours le vertige même après la réalisation que de laisser en bas celle que j’étais, c'est ok. Ce n’est pas que mon imagination, c’est moi dans un autre espace-temps. J’en suis à me demander si maintenant je ne suis pas en train d’aider ou de nuire aux anciennes versions de moi. Ont-elles souffert autant dû au fait que je veux leur dire adieu maintenant ? Ou peut-être au contraire, elles se sont sacrifiées et elles ont visité le pire afin que je puisse maintenant vivre le doux, léger et à la fois puissant bonheur qui m’habite ? Je ne sais pas, mais j’aime mieux imaginer que c’est le deuxième scénario. Comme je le dis, tout ça n’est qu’un scénario. Le film final, il sera à la perfection, tout ceci n’est qu’un jeu et le rideau ne se lèvera pas tant et aussi longtemps que le jeu n’est pas totalement accordé comme il se doit. <br /><br /> <br /><br />》Il y a des moments bien sûr où je ne regarde pas du tout en bas et que je vis pleinement le moment. Il y a des instants où le temps s’arrête et que je déguste mon paradis. Le paradis pour moi c’est tellement toujours simple, des rayons de soleil à travers la neige qui tombent, le parfum de l’encens quand je débute ma pratique de yoga, la première gorgée de café le matin et partager un moment à discuter d’un sujet passionnant ou simplement une histoire drôle. Le paradis dernièrement c’est beaucoup entremêlé de la présence d’Elle. Lorsqu’elle est rentrée chez moi, tout enneigée de l’hiver blanc québécois et que je lui est demandé un câlin et que sa réponse est venue en l’expression d’un câlin et de m’embrasser doucement. En cet instant, j’ai complètement été dissoute avec mon ciel. Ce genre de moment me fait simplement dire merci pour tout ce que j’ai vécu et qui m’a mené jusqu’ici. C’est après quelques jours que j'ai commencé à avoir peur. Peur d’avoir à redescendre de mon nuage, alors je commence à regarder celle que j’étais avant et je me mets « chummy, chummy » avec elles, juste au cas où je tomberais et que j’aurais besoin de me souvenir comment c’était j’imagine, pour me faire à croire que j’étais quand même bien avant aussi. En vérité, c’est que oui j’étais bien, mais mon bien et mon bon, ils se transforment. Je l’ai écrit et je me le réécris encore une fois, j’ai droit au bonheur maintenant, et ce dans la forme et la matière qu’il est là, ici, maintenant. Le bonheur m’accompagne lorsque j’écris tard le soir sur mon ordinateur, il est là dans la forme des ruelles toutes enneigées de Montréal et d’un joint de pot, de molène et de pétales de fleurs. Le bonheur il est là dans la découverte de la communication numérique et les soupers que je cuisine en solo. Le bonheur maintenant est lorsque je la regarde et que je vois toute la beauté du monde devant moi. C’est ça aujourd’hui mon bonheur. Un jour, ce sera différent et c’est OK. J’espère ne plus avoir le vertige à ce moment-là et seulement me réjouir que je sois bénie de pouvoir m’élever autant dans une même incarnation terrestre. J’ai déjà beaucoup de gratitude, mais ma peur existe toujours, je la reconnais. Je veux apprendre à l'intégrer à mon bonheur elle aussi. Être capable de reconnaître que le vertige peut faire partie de mon bonheur. J’ai confiance que plus je l’accepte et moins il aura d’effet sur moi. Pour ce soir, je vais aller me coucher et continuer cette histoire d’amour et de joies dans mes rêves. <br /><br /> <br /><br />♡Caroline alias Zoya<br />",
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Je me sens libre, j’ai de plus en plus confiance en mes racines comme en mes ailes. Cependant, il y a un malaise quand je regarde de haut ce que je fus jadis. Qui est-elle ? Celle que je deviens me plait. J’ai l’impression que toute ma vie, la femme que je suis a attendu d’enfin pouvoir prendre sa place et s’incarner dans ce monde. Maintenant, elle vit, maintenant, je vis. Si je suis sur un nuage, dans mon paradis, à déguster chaque journée comme un doux gâteau aux fraises et à la vanille crémeuse, j’ai mal quand j’aperçois l’ancienne version de Caroline. J’ai même parfois une certaine pitié pour elle, tellement innocente face à la vie. Je me sens déséquilibré lorsque je lui prête attention trop longtemps et c’est là que le vertige embarque. J’ai peur de tomber. Je suis désolé pour elle, mais je ne veux pas y retourner. J’ai besoin de lui dire au revoir, car ma relation avec mon passé est devenue toxique et empoisonne mes élans présents. 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Et si j’avais raison quand j’avais envie de devenir moine, c’est peut-être ça le chemin du bonheur infini ? Et si je retournais danser, peut-être que je retrouverais une nouvelle forme de ma puissance ? Et bien d’autres pensés du genre. Je ne pense jamais à retourner vers ce genre de mode de vie, mais il y a de courts instants, pour quelques minutes ou quelques heures que ça en devient presque obsédant ! Et si je suis complètement en train de me tromper, en laissant toutes ces versions de moi derrière ? Lorsque ce moment délirant passe, je me rends compte que ça va, je suis heureuse maintenant. Je sais bien que ces expériences je les ai vécues et que j’en est tiré le maximum. J’ai vraiment vécu ma vie à fond jusqu’à présent. J’ai 32 ans, mais si un jette un œil à mon curriculum vitae ou alors qu’on lit mes histoires, je pourrais facilement passer pour une femme de 60 ans. Heureusement, mon corps est resté jeune et je n'ai pas encore tout à fait mon âge. 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